Avec un nom pareil l’Enola Gay est l’avion bombardier américain qui a lâché la première bombe atomique sur Hiroshima le 6 août 1945, il n’est pas étonnant que ces irlandais jouent du punk-rock explosif qui a toute sa place au salon de l’indu(strie) plutôt qu’à celui du développement durable. Tout en tension et en urgence, les hurlements aux influences parfois hip hop du chanteur soutenu par des guitares surpuissantes, des basses hautes et une batterie costaude se foutent de l’empreinte carbone comme de leur dernière facture d’électricité en pleine crise énergétique. Ça joue vite, ça joue fort, ça déménage violemment. Formé à Belfast en 2019 par Fionn Relly (Voix), Joe Mc Veigh (Guitare), Adam Cooper (Basse) et Andy Mullan (Batterie), Enola Gay a déjà créé l’effervescence de l’autre côté de la manche avec seulement un single et à peine une dizaine de concerts à son actif. La chanson « Birth of a nation », charge anti-raciste écrite dans la grande tradition du protest song britannique, est née suite au meurtre de George Floyd par des policiers de Minneapolis en mai 2020.La critique évoque le mariage polygame « d’Aphex Twin et Fontaines DC avec Idles et Gilla Band »,auxquels on pourrait rajouter Sultan of Ping FC, super groupe de post-punk irlandais de la fin des années 80 qui lui aussi ne faisait pas dans la dentelle. Fin 2021, le groupe a sorti son premier EP «Gransha » et a entamé une tournée de 32 dates en Grande Bretagne. Mais l’emballement autour d’Enola Gay n’émane pas uniquement de la presse. Iggy Pop a déjà écouté et approuvé. Jenny Beth, la chanteuse française de Savage, qui s’y connaît en rock sauvage primaire, a également validé. Enola Gay est le groupe à marquer à la culotte en 2024.

Multi-instrumentiste, compositeur, réalisateur, dilettante, polymathe: Emmanuel Alias est tout ça, en plus d’officier en tant qu’ALIAS, projet rock tentaculaire et polymorphe via lequel il expérimente et crée de façon effervescente et DIY, avançant un rock s’inspirant ici du psych, là du dance-punk ou du hip-hop, avec en proue des thèmes tordus et hallucinés. Se dévoilant d’abord avec l’EP It’s Not Funny So Stop Smiling’ paru sous Simone Records en 2021, il rapplique l’année suivante avec l’album-concept Jozef tourne à travers le Québec et la France en plus de passer par New York et Toronto. À Travers tout ça, il signe aussi la composition de musiques pour les séries Big Little Lies et  Sharp Objects (toutes deux diffusées à HBO) et pour nombre de productions du Cirque Du Soleil, en plus d’officier comme réalisateur et directeur musical pour Musique Nomade. Son deuxième album EMBRACE CHAOS, sur lequel il troque presque entièrement les guitares pour les synthés, paraîtra en 2024 sous Simone Records.

Boring (ennuyeux), un mot que ne connaissent pas ces quatre esthètes, héritiers directs des flamboyants Dogs et pourvoyeurs d’élégante sauvagerie depuis 2019.

L’objectif, avant d’entrer en studio, étant de retrouver l’esprit des sessions Sun Records, ce mélange d’énergie et de simplicité qui va droit au but. Objectif pleinement atteint, avec l’aide de Jim Diamond qui a fidèlement couché sur bande le rock’n’roll incandescent des Dynamic Shakers.

 

Quels sont les rêves, les attentes, les espoirs, d’un groupe de rock’n’roll à la veille de dévoiler un premier album taillé pour la scène ? “Jouer tous les jours!” répondent les flamboyants Dynamite Shakers. L’année 2024 sera chaude !

Bien que Hindsight Is 50/50 soit le troisième album de Ghost Woman en 18 mois, le compositeur et multi-instrumentiste Evan Uschenko estime qu’il s’agit du premier album qui « capture enfin la vraie nature du groupe ». Certes, il y a une confiance et une assurance qui semblent s’appuyer sur le premier album éponyme de 2022 et son successeur Anne, If, dont la sortie remonte seulement à janvier 2023. Néanmoins, Uschenko déclare que « les deux premiers albums n’ont jamais été conçus pour être des albums » et qu’enfin « avec l’arrivée d’Ille van Dessel en tant que co-compositrice/batteuse, le projet donne le sentiment d’avoir une direction ». Avec ce disque, il y a une sensation plus sombre et plus dense que dans les sorties précédentes. Le son et la vibration de cet album sont plus proches de ce que le projet était censé être lorsqu’il a commencé en 2016, réalisant enfin la vision créative de Ghost Woman.

Squirrel Flower est le projet de witch rock de la musicienne Ella Williams, basée à Chicago ( après être passée par Boston et l’Iowa).

Avant son nouvel album Tomorrow’s Fire, Squirrel Flower aurait pu être étiqueté comme “indie folk”, mais il s’agit ici d’un disque de rock, fait pour être joué fort. Comme pour signaler ce changement, l’album s’ouvre sur l’envolée de “i don’t use a trash can”, une réimagination de la toute première chanson de Squirrel Flower.

Williams revient à son passé pour témoigner de son évolution en tant qu’artiste et pour faire un clin d’œil à ses premiers concerts, lorsque sa voix avait le pouvoir de faire taire une salle. Les singles “Full Time Job” et “When a Plant is Dying” racontent le désespoir universel qui accompagne la vie d’artiste et la lutte contre un monde où il n’est pas facile d’être artiste.

La frustration des paroles de Williams est reflétée par la production désinhibée et féroce de la musique. “Il doit y avoir plus dans la vie que d’être à l’heure”, chante-t-elle sur l’imposant refrain de l’album. Des paroles comme celle-ci sont destinées à devenir des hymnes, et Tomorrow’s Fire en regorge. “Faire de son mieux est un travail à plein temps/ Mais ça ne paie pas le loyer”, chante Williams sur “Full Time Job”, sur un rythme effréné, son débit régulier impose l’ordre sur une chanson qui, au fond, parle d’une perte de contrôle.

 

La dernière chanson, “Finally Rain”, évoque l’ambiguïté d’être une jeune personne confrontée à une catastrophe climatique. Le dernier couplet est un hommage à la relation de Williams avec ses proches : “Nous ne grandirons pas”. Un constat brutal, mais aussi un manifeste. S’engager résolument dans une vie où l’on ne “grandit” pas, où l’on ne perd pas son émerveillement tant que l’on est encore là.




TTRRUUCES est le projet de psych-pop alternatif basé à Londres mené de main de maître par le français Jules Apollinaire et la mancunienne Natalie Findlay. Après s’être rencontrés dans un café de l’est de Londres, le duo a commencé à faire de la musique ensemble et a collaboré sur de multiples projets avant de finalement décider de former leut propre groupe en 2019. Leur amour du rock’n’roll des années 60 et 70, de la pop moderne et de tout ce qui se trouve entre les deux s’est combiné en un melting-pot de genre et d’excentricité conceptuelle.

Depuis la sortie de leur premier album éponyme TTRRUUCES en 2020, le groupe s’est enfermé dans son studio, travaillant méticuleusement sur de nouvelles chansons et sur une approche différente pour écrire leur prochain album.

Le duo est de retour aujourd’hui avec la sortie de ‘You Make Me Feel Good’ – leur tout nouveau single publié via Anti Fragile. Un morceau feel-good et addictif d’indie psych-pop porté par un refrain tout bonnement lumineux, le tout accompagné par un clip auto-réalisé par le groupe suivant la vie de deux monstres amoureux se promenant dans les rues de Londres.

 

 

A la croisée de la pop punk, de l’alternatif et du nu metal, les bordelais de Dragon Punch déploient une énergie lourde sur des mélodies entêtantes qui rappellent leurs multiples influences du grunge des années 90 au métal moderne, avec des inspirations telles que System of a Down, Papa Roach ou Sum 41.

 

Fondé en 2022, Ana et Julien ont été rejoins par Franck et Rony pour constituer un quatuor énergique sur scène.

3 singles sont sortis début 2024 et le premier album 11 titres très attendu du groupe, intitulé “Headaches”, est prévu pour l’été 2024.

PROGRAMMATION 2024 A VENIR

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